La grange @museum.de

M: Entrez donc et faites un tour ! Directement derrière l’étable des étalons de reproduction, la grange du village abritait le foin destiné à l’alimentation des bêtes. À sa reprise par le musée, elle a été entièrement rénovée et complétée par une galerie.

F: Aujourd’hui, nous vous y présentons les outils du quotidien des paysans d’Altenheim : la grange d’hier abrite aujourd’hui une collection d’outils et engins agricoles, et Dieu sait s’ils étaient nombreux !
On y trouve des charrettes, des râteaux, des faux, des charrues, des licols, des paniers et – sous le toit – même un charriot de transport pour poussins en paille tressée et une caisse de bois montée sur roue pour conduire les porcelets au marché.

M: Les agriculteurs d’Altenheim cultivaient des céréales, des haricots, des lentilles, des raves, des pommes de terre, des courges, des concombres, des salsifis, du colza, de la chicorée et, bien entendu, du chanvre et du tabac. Cette riche diversité s’est perdue avec l’émergence des cultures intensives.

F: Tous ces produits des champs sont pourtant des témoins de l’histoire de notre village et de la région. La chicorée, par exemple, a été introduite dans le Ried à la fin du 18e siècle par l’entrepreneur Christian Trampler. Il avait fondé à Lahr une usine dans laquelle il fabriquait un succédané de café, appelé « muckefuck », à partir de racines de chicorée torréfiées et moulues. Les affaires de Trampler allaient rondement, si bien que dans les champs d’Altenheim, pendant des décennies, on a vu fleurir la plante aux fleurs bleues et aux puissantes racines. Pour déterrer ces racines, il fallait des fourches spéciales et pour les transporter, des corbeilles aux bords très élevés. Les trouvez-vous, parmi la foule d’objets oubliés rassemblés dans notre grange ?