Station: [10] Crèches de tous les pays
M: L’enfant Jésus dans sa crèche est une passerelle entre les cultures. Les crèches de la vitrine de droite proviennent majoritairement d’Europe, celles de la vitrine de gauche d’Amérique et d’Afrique.
F: Penchons-nous d’abord sur la vitrine européenne. Quelle diversité de matériaux ! On trouve des figurines en terre cuite, en fil d’argent, en corne de vache, en étain, en porcelaine ou encore en verre. En bas, les santons provençaux en terre cuite représentent les différents métiers traditionnels. Il y a le meunier, le curé, le musicien, la vendeuse de poisson, le pêcheur, la marchande du marché, le berger …
M: Signalons la crèche suisse en porcelaine et les figurines aux couleurs vives de Majorque, mais aussi une crèche du Haut-Adige fabriquée à partir de cornes de vaches et de chèvres. Avez-vous remarqué la minuscule crèche qui tient dans une coquille de noix ? Elle a plus de cent ans.
F: La vitrine de gauche présente des exemplaires très réussis venant d’Afrique. La crèche du Niger par exemple est en feuilles de bananier, celle du Burkina Faso est un moulage en bronze, celle de Tanzanie est en bois noir d’ébène. Un des joyaux venus du continent américain est cette crèche colombienne, en ivoire végétal, sculptée quand la noix verte de ce palmier est encore facile à travailler. Une fois sèche, elle durcit et peut être poncée. Une crèche d’Équateur est faite en pâte à pain.
M: Au mur, vous admirerez une crèche, venant de Cracovie en Pologne, décorée avec du papier brillant de couleur. Cette « szopka » du milieu du XXe siècle imite la forme d’une église. La Sainte Famille et les Rois mages se sont installés sous le portail de l’église.
Depuis 1927, chaque année à l’approche de Noël, un grand concours de crèches de Noël est organisé à Cracovie. Le spécimen que nous présentons ici y a remporté un premier prix.
F: Et si vous étiez le jury, à qui donneriez-vous le premier prix ? Ce n’est pas le choix qui manque ! Rendez-vous au deuxième étage pour la suite de l’exposition.
Fotos: © Krippenmuseum und © Trüpschuch