Station: [12] La tente de nomades


Abraham et Sarah, Isaac et Rebecca, Jacob, Joseph et ses frères – au temps de l’Ancien Testament, le nomadisme était très répandu, les gens vivaient dans des tentes … un mode de vie que parfois on peut encore rencontrer aujourd’hui, dans la Palestine actuelle.

La vie que menaient les patriarches bibliques et leur vaste famille, le paysage dans lequel ils évoluaient, les plantes et les animaux qui les entouraient, les ornements dont ils se paraient et leurs produits de soin, les sensations et les odeurs de ce milieu… tout ceci a été reconstitué dans cette pièce pour que vous puissiez vous glisser dans la peau d’un nomade.

Sur la gauche, des images et des histoires vous emmènent dans l’univers de l’Ancien testament, où Dieu s’est révélé aux hommes sous la forme d’un ange qui lutte avec Jacob, ou encore sous celle d’un buisson ardent, qui ordonne à Moïse de retourner vers la Terre promise.

Les récits bibliques sont très vivants, on y trouve toutes sortes d’animaux, mais aussi des odeurs, bonnes ou mauvaises. Autant d’aspects que vous pourrez découvrir ici. Et si vous le souhaitez, vous pourrez retrouver certaines des plantes ici présentées dans le petit jardin biblique cultivé devant notre musée !

La découverte sensorielle continue sur la partie droite de la pièce : installez-vous confortablement dans une tente de nomades !

La tente du musée est relativement petite : sa superficie représente un tiers environ de la surface d’une tente de nomade habituelle. Mais les matériaux utilisés sont authentiques : les bandes d’étoffe qui la constituent sont tissées à partir de poils de chèvre. Sous la tente, regardez le plafond : par temps sec, la structure du tissu permet à l’air frais de pénétrer à l’intérieur. En présence d’humidité, les poils de chèvre gonflent, si bien que les espaces intermédiaires se referment et le tissu devient imperméable. La pluie reste dehors.

A l’entrée de la tente, vous remarquerez des pichets en argile et des pierres à moudre le grain. Combien de temps faut-il selon vous pour réduire en farine un kilo de céréale ?

Quel labeur ! Mais quel bonheur aussi, le soir venu, de déguster des galettes cuites sur le feu en se racontant des histoires qui viennent de la nuit des temps. Tous les efforts de la journée sont alors récompensés !

Toutes ldes images : © Bibelgalerie Meersburg