<p>La petite chapelle devant laquelle vous vous trouvez est la chapelle Antoniuskapelle (chapelle Saint-Antoine). Le pignon galbé est typique de l’époque du Baroque. À l’intérieur, dans une niche au-dessus de l’autel, se trouve le portrait de Saint-Antoine, le patron des malades de la peste. Au 17ème siècle, la chapelle fut construite pour les lépreux qui étaient obligés de vivre devant les murs de la ville. De telle petites chapelles étaient généralement des dons d’une seule personne ou d’une famille qui voulait de cette manière professer publiquement sa foi ou accomplir un vœu. Les confréries d’arbalétriers sont également des parrains de ces petites maisonnettes que l’on trouve dans de nombreux endroits de Xanten. Elles servirent plus tard de lieu de recueillement et de prière silencieuse, ainsi que de lieu de rencontre des habitants du voisinage. Pour les pèlerins, elles étaient en outre une bénédiction sacrée sur leur chemin de pèlerinage. Au 19ème siècle, la chapelle reçut l’effigie de Saint-Victor et de Sainte-Hélène. Les stations dans la cathédrale de Xanten vous permettront d’en apprendre plus sur Saint-Victor et Sainte-Hélène. La chapelle Saint-Antoine est située un peu à l’écart du cœur historique de la ville ; à 120 mètres au sud, vous arrivez à la porte de Clèves qui se trouve non loin du Stiftsmuseum et du Siegfriedmuseum. En regardant vers la gauche, vous pouvez voir le bâtiment du Römermuseum dans le Parc archéologique de Xanten. Le site du Parc archéologique marque l’endroit qui fut l’une des villes romaines les plus importantes sur le Rhin.</p>